Le blog de chienne sara
Le deuxième rencontre que j'attendais tant a eu lieu hier soir. Je m'y suis rendue un peu moins stressée que la première fois, mais toujours avec la même appréhension quand même, surtout que je
m'attendais à être punie pour n'avoir pas fait confiance à 100% en mes Maîtres.
J'ai toujours pensé qu'un soumis aussi insignifiant soit-il aux yeux de ses Maîtres n'est pas pour autant idiot, que si son rôle est d'obéir il ne doit pas pour autant s'exposer, ni
lui, ni sa vie familiale et/ou professionnelle le cas échéant, à quelconque risque. Bien entendu, l'argument du dominant en règle générale est de dire que c'est à lui de veuiller à la
protection du soumis et à tout ce qu'il voudrait protéger, mais encore faut-il pour ça que le soumis accorde lui-même au préalable sa propre confiance au dominant pour
que ce dernier puisse alors jouer ce rôle protecteur.
Dans ce monde BDSM où l'on cotoye parfois le meilleur comme le pire il est difficile de faire confiance dès la première rencontre, à moins d'un feeling énorme ou d'une immaturité complète
(voire inconscience) du soumis. C'est pour cette raison que je me suis toujours jurée de ne pas bruler d'étapes surtout dans mon cas particulier où ma vie de couple passe avant tout. Donner mon
identité réelle et mon adresse sont des choses que je me suis toujours promise de ne pas divulguer; et ces dernières années j'ai préféré stopper toute relation naissante avec des dominants
potentiels qui me demandaient ce genre d'information bien trop tôt à mon gout, surtout qu'elles sont sans rapport avec la relation souhaitée de soumission.
Sauf qu'avec mes Maîtres actuels, j'ai cédé pour la première fois. Il ne tenait qu'à moi d'en rester là devant leur insistance; mais mon envie de poursuivre avec eux a été plus forte. Une fois
cette information délivrée je me suis sentie comme vidée physiquement et mentalement, dur à expliquer, mais je me suis aussi sentie plus forte, plus déterminée à me livrer.
Cet argumentaire n'a pas convaincu mes Maîtres; il était inconcevable pour eux que je doute un instant de leur sérieux et que je ne puisse pas leur livrer ces informations personnelles.
C'est dans ce contexte un peu tendu que je me suis donc rendue chez mes Maîtres; j'avais été prévenue qu'une punition me serait réservée dès mon arrivée pour une mise point sur mon comportement
vis à vis d'eux.
J'ai été charmée de revoir Maîtresse Hakane qui portait une nuisette commandée un peu plus tôt sur le net. J'ai aussi été admirative devant la préparation si minutieuse de la pièce où j'allais
devoir m'offrir.
J'ai rapidement dû me mettre nue devant eux. Il n'y paraît peut être rien mais ce déshabillage reste humiliant pour moi. J'espère d'ailleurs que j'éprouverai toujours cette honte même pour un
acte pourtant si anodin.
Une fois baillonée et des pinces à seins fixées sur mes tétons, mes quatres membres ont été solidement attachés en croix de manière à ce que je sois maintenue debout, sans possibilité
de fuir.
L'incident évoqué ci-avant (l'affront que j'ai eu de ne pas avoir fait confiance) m'a valu une correction dans les règles. Fouets, paddle, cravaches se sont succédés sur ma peau si sensible et
qui de surcroît marque très facilement. J'ai pu à nouveau me rendre compte des progrès qui me restent à accomplir dans le domaine de la résitance physique à ce genre de coups.
J'ai tenu comme j'ai pu, endurant cette punition méritée, essayant de satisfaire mes Maitres, mais sans être certaine d'avoir été à la hauteur de ce qu'ils attendaient de moi.
Paradoxalement, mis à part certains coups redoutables, la douleur la plus vive a été pour moi celle générée au moment du retrait des pinces à seins. Ca faisait longtemps que mes tétons n'avaient
plus endurés une telle épreuve, trop longtemps malheureusement. Le temps ne fait pas oublier en revanche ce moment si pénible où le sein est libéré d'une pression prolongée. J'ai été contente de
revivre ce moment même si pour une reprise je l'ai trouvé particulièrement dur.
D'autres bondages ont succédés à ma première immobilisation, aussi esthétiques et efficaces les uns que les autres.
J'ai remarqué lors de cette soirée que Maître Yvan participait davantage que lors de la première fois. Je me souviens notamment de ce moment où, alors que j'étais allongée à plat ventre sur le
sol, il m'assenait des coups de fouets en me demandant de le supplier d'arrêter pour passer à des épreuves plus douces et agréables pour moi. Ses coups furent douloureux et ont marqués
encore davantage ma peau déjà meurtrie.
De toute évidence il aurait aimé que je cède mais ce n'était pas dans mes intentions. Peut être une part de fierté de ma part, mon coté rebelle ou un défi je ne sais pas. Toujours est-il que je
ne trouvais pas normal que ce soit moi qui décide de la fin de l'épreuve, cela devant revenir au Maître en fonction de la situation, y compris si je m'étais entêtée à ne pas vouloir
céder, ce qui a été le cas finalement.
Le moment de l'essayage de ma nouvelle robe de soubrette est ensuite arrivée. Elle était à ma taille et confortait mon statut de soumise offerte. Une perruque m'a aussi été confiée. C'est dans
cette tenue que j'ai dû me mettre à la corvée de repassage. J'utilise le mot corvée car ce devait bien être la première fois de ma vie que je me prêtais à cet exercice. Maitresse Hakane a même
été obligée de me montrer l'exemple après s'être rendue compte de ma piètre prestation.
Non seulement je n'étais pas douée, ni pour repasser ni pour plier ensuite le linge de Madame, ceci malgré toute ma bonne volonté, mais j'ai aussi passé un dur moment du fait de la chaleur
provoquée par la perruque et ma tenue.
Qu'elle a été grande ma joie lorsque Maître Yvan m'a présenté une bouteille d'eau de 1,5 litre mais ma surprise fut aussi grande lorsqu'il me demanda de la boire en entier dans les 10 minutes qui
suivèrent. Autant dire que les interrogations se sont succédées quant au pourquoi d'une telle demande. Je ne livrerai pas ici les idées qui me sont venues en tête de peur qu'elles soient
interprétées (à tort) par mes Maîtres comme une suggestion de les vivre ultérieurement.
Les premières gorgées ont été bues facilement du fait de ma grande soif à ce moment mais terminer la bouteille a été un peu plus difficile. Tout ceci a eu lieu pendant mon repassage et pendant
que mes Maîtres profitaient d'un film SM de grande qualité dont je reconnais avoir profité en douce de quelques brefs passages.
J'ai ensuite à nouveau été immobilisée au sol, totalement offerte.
J'ai reconnu facilement cette fois le froid des glaçons dont le contact avec ma peau m'avait fait pensé à de la cire de bougie la dernière fois. Je m'attendais à une nouvelle scéance de bougie
mais elle n'a pas eu lieu.
En revanche j'ai senti quelques piqures dans ma peau, sur une bonne partie de mon corps, sans arriver à reconnaitre l'objet qui en était à l'origine. Là encore mon imagination est allée loin. Peu
de temps auparavant j'ai surpris un bref échange de conversation entre mes Maitres qui parlaient de commandes d'aiguilles et de matériel désinfectant. J'ai toujours tendance à imaginer le pire
dans ces moments de doute même si il était évident que les piqures ressenties ne pouvaient pas provenir d'une aiguille...
Puis est venu le dernier bondage de la soirée où mon sexe a été exposé. Un moment très ambigu pour moi puisque très rapidement, alors que mon regard était masqué, j'ai senti des mains commencer à me masturber, ou plus précisément à me carresser. Dans un même temps des doigts se sont incérés dans mon anus comme pour commencer à le dilater. Je ne savais pas comment réagir à tout ça. Ma seule préoccupation était de retenir une envie alors très forte d'uriner après tout le liquide avalé quelques temps auparavant. Il m'était alors impossible d'avoir une érection ou même d'offrir mon anus aux dilatations sollicitées sans risque de vider instantanément ma vessie.
Le pire pour moi a été de ne pas savoir, ou deviner, ce que mes Maitres attendaient de moi à ce moment. Lorsque j'ai entendu Madame dire "tant pis pour lui, il restera frustré" et qu'au même moment tout s'est arreté autour de moi, j'ai compris, du moins je pense, qu'ils avaient cherché à me faire jouir dans le but de faciliter la pose d'une cage de chasteté. Quoi qu'il en soit, ça aurait été difficile pour moi de jouir dans ces conditions sans risquer d'uriner auparavant.
J'ai été frustré oui, autant par mon absence de jouissance que de ne pas avoir pu tester convenablement les deux gros plugs fraichement achetés.
La pose de la cage de chasteté s'est faite sans difficulté, il est vrai que mon sexe étant ridiculeusement petit, il n'a pas eu trop de mal à rentrer dans ce genre de cage. Elle m'a été posée pour presque 3 jours.

J'ai ensuite été invitée à rentrer chez moi. J'ai repris la route en pensant pouvoir soulager ma vessie à la maison mais ça n'a pas été le cas. J'ai dû m'arreter en pleine nuit au bord d'une route et uriner derrière la portière de ma voiture. Je suis habituée depuis toujours à uriner en position assise sur la cuvette des wc, mais à l'extérieur j'adopte une attitude semblable aux les hommes pour uriner. Cette fois-là, à cause de la cage de chasteté, j'ai été contrainte de m'accroupir derrière la portière de la voiture, pantalon baissé aux chevilles. J'ai uriné à forts jets, comme une femme, avec la peur permanente d'être surprise dans cette position.
Contrairement à la première rencontre, ma soumission ne s'est pas cette fois terminée en quittant mes Maitres. Elle se prolonge actuellement avec le port très contraignant d'une cage de chasteté...